|
|
|
|
Logiquement, dès qu'une souffrance au travail se manifeste, la progression normale voudrait que l'on s'adresse en premier lieu au médecin du travail, puis au généraliste, puis au spécialiste, et si ce dernier est un psychiatre il faudra veiller à ce que celui-ci soit sensibilisé au problème du harcèlement ou de l'agression psychologique, et, idéalement, qu'il ait ajouté la victimologie (branche de la criminologie) à son BAC + 10 !
LE MEDECIN
Le médecin du travail est le seul interlocuteur à pouvoir intervenir auprès de l’employeur pour aider une personne en souffrance à son poste de travail. Il n’est pas, comme le pensent certains salariés , le « médecin du patron ».
Le médecin de famille est généralement le premier à être informé de la souffrance du salarié. Il peut attester que celui-ci fait le lien avec ses mauvaises conditions de travail pour expliquer ce qui l’a amené à consulter. Un salarié qui va utiliser son droit de retrait suivant l’article L.231-8 du Code du travail, devra se rendre le plus rapidement possible pour une consultation faisant l’objet d’un certificat médical avant de retourner à son travail.
Le psychiatre. Les victimes de harcèlement peuvent être traumatisées au point de voir leur santé psychique gravement altérée. Très souvent, elles n’ont auparavant jamais présenté de symptômes pouvant justifier d’un suivi psychiatrique. Pourtant l’écoute thérapeutique d’un psychiatre spécialisé en victimologie leur sera d'un grand secours. En seulement quelques séances (4 ou 5 en général) il pourra aider une personne victime de ce traumatisme à retrouver ses repères. Attention, la victimologie est une spécialisation que tous les psychiatres n’ont pas ajouté à leur cursus. De plus tous les psychiatres ne sont pas forcément sensibilisés au problème du harcèlement moral. Il faut donc bien se renseigner avant d’entreprendre la démarche de se faire aider par un psychiatre.
LES MEDECINES DOUCES
Acupuncture, chiropraxie, etiopathie, homéopathie, hostéopathie, hostéopathie énergétique, kinésithérapie, sophrologie, yoga peuvent aussi être efficaces.
Version Imprimable
|
|